• Les enfants conteurs...Retour sur le stage "Je conte, tu racontes, nous imaginons" qui s'est déroulé le 20 et 21 avril 2016 à la Maison des Jeunes et de la Culture d'Albi.

    Deux jours à s'embarquer dans des histoires les plus farfelues les unes que les autres.

    Nous avons joué... Un peu... Nous avons raconté... Beaucoup... Nous nous sommes amusés... Enormément !

    Certains de ces enfants conteurs ont souhaité garder une trace sonore de ces moments partagés. C'est pour eux que nous mettons en ligne ces enregistrements (effectués en une seule prise, il n'y avait aucun objectif de restitution ou d'une quelconque performance).

    J'ai conté, tu as raconté, nous avons imaginé, vous allez vous régalez ! Voici quelques morceaux choisis de notre périple...

    Après avoir nommé nos continents imaginaires, nous avons dessiné le personnage ou l'objet qui le symbolisait le mieux pour chacun d'entre nous et nous avons créé des liens...Cette histoire sans nom en est le fruit. Elle aurait pu s'appeler "La rencontre des continents".

    Puis nous sommes allés chercher l'inspiration sur l'Echappée verte. Là, les enfants se sont mis en quête de l'origine du monde, puisant si nécessaire, quelques jokers dans le SAKAMO.

    Trois histoires aux personnages rocambolesques ont fleuri lors de cette balade. Un titre est resté : "La graine et le crapaud" et, reprenant les mots de Lola, quelques histoires d'amitié sont nées.

    Le lendemain, nous avons cherché à revenir sur nos traces, mais le vent de nos rêves ayant effacé nos pas, ce sont donc sur de tout autres chemins que nous nous sommes engagés.

    Quelques bribes d'une longue histoire où se mêle roi, princesse, sorcière, gorille et... Squelette sur une balançoire !

     

    Les enfants conteurs, ce sont aussi ceux qui nous ont fait cadeau de leurs histoires.

     

     

    Méline, 7 ans, très motivée par l'idée de venir au stage, avait préparé la veille "Le cobra de Méline", une histoire sans parole (ou presque !) composée de 14 dessins. Beaucoup d'humour et un bon coup de crayon pour un futur Kamishibaï (petit théâtre japonais) ?!

     

     

     

    Pour Elise, 9 ans, c'est au rentrant à la maison, après le premier jour de stage, que l'histoire "Gourmand de Londres" lui est venue.

    Encore merci aux enfants conteurs : Anaëlle, Elise, Ambre, Méline, Lola, Lou, Loïs, Yvan et Thomas, à Jennifer aussi qui s'est embarquée dans l'aventure, sans oublier l'équipe de la MJC d'Albi qui a permis de l'organiser.

    Enfin une pensée amicale pour Ludovic Souliman...Un conteur au souffle d'humanité très inspirant...


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  • Qui l'a ?!

    Il a pris racine par ici...Il se resèmera par là...Le 13 février dernier, Le Coeur du baobab a battu à l'unisson avec ceux des résidents de Césure, lieu d'accueil temporaire pour personnes en situation de handicap.

    Beaucoup d'émotions lors de ce voyage immobile : Gaillac - Bamako - Kinshasa - Hararé - Gaillac.

    Prochains vols annoncés pour le mois de mai 2016 avec les élèves d'une école de quartier d'Albi et d'une petite école rurale de l'Aveyron...Autant d'occasions de vous envoyer des nouvelles des Contées lointaines...

     


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  • Extinction de voix...Non ! La Parole a été silencieuse sur la toile ces dernières semaines mais elle a bien continué à vagabonder...Un petit bug informatique alors ? Disons plutôt un petit heurt avec l'hébergeur. Un léger désaccord sur l'intrusion nouvelle de publicités sur le blog. Eklablog a revu les conditions d'utilisation et l'association va devoir faire avec...Pour l'instant...

    Nous garderons donc les yeux rivés sur le chemin, portés sur ces horizons imaginaires, faisant abstraction de ces banderoles commerciales.


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  • Un jour, on demande à un sage de donner sa vision du paradis et de l’enfer.
    En enfer, dit-il, je vois des hommes qui sont attablés devant de grands plats de riz, mais ils meurent de faim, car les baguettes qu’ils ont pour manger sont longues de deux mètres. Ils ne peuvent s’en servir pour se nourrir.
    Au paradis, je vois les mêmes hommes assis à la même table et tenant les mêmes baguettes. Ils sont heureux et en bonne santé, car chacun se sert de ses baguettes pour nourrir celui qui est assis en face de lui.

    L’enfer et le paradis, d’après un conte chinois extrait du livre Les philo-fables pour vivre ensemble de Michel Piquemal et Philippe Lagautrière édité chez Albin Michel en 2007.


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  • Les feuilles du baobab continuent de révéler leurs secrets à qui veut bien les écouter...

    A l'issue d'une petite virée dans la savane accompagnée de quelques notes de Mbira, le trésor vient d'être dévoilé aux élèves de CP et CE1 de l'école primaire Jean Jaurès de Cagnac-les-Mines.

    40 minutes de bonheur partagé !


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  • Du Kilimandjaro au Mont FudjiAprès avoir exploré l'Asie, et plus particulièrement le Japon, les Contées lointaines cheminent en Afrique.

    Sur ce chemin, Yasuke s'est présenté...Comme une passerelle entre les deux continents mais aussi entre la petite et la grande Histoire.

    Feuilletez l'album et laissez-vous emportez...


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  • C'est en ce moment !

    Depuis plus de 20 ans, la médiathèque de Carmaux invite durant la première quinzaine de décembre les quelques 800 élèves de maternelle et de primaire des écoles de la ville à découvrir et savourer des paroles de conteurs.

    Invitée cette année à participer à La Quinzaine du conte, La parole vagabonde y dévoile

    "Le coeur du baobab"

    (Séances réservées aux moyennes et grandes sections de maternelle)

    La quinzaine du conte...


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  • Ludovic  Souliman est conteur. J'ai eu la chance de l'écouter en octobre dernier, lors du festival Contes en balade dans le Tarn, et surtout, de le rencontrer. Là ou certains usent des armes pour nous blesser au plus profond de nos âmes, Ludovic fait résonner les mots pour réveiller notre Humanité.

    Une parole qu'il m'a adressée ce soir... en partage, ce samedi 14 novembre 2015...

    "En besoin de dire d'autres paroles, pour briser le cercle infernal des infos qui tournent en boucles et obnubilent les esprits abasourdis.
    Jour étrange d'après carnage en direct
    L'horreur en direct en plein coeur
    En plein ventre
    Choc des mots, des images qui n'en finissent pas de se répéter, des visages sidérés, les commentaires qui succèdent aux commentaires sans rien apporter de nouveau et le nombre de morts aux enchères qui ne cesse d'augmenter et que l'on ne peut s'empêcher de fixer des yeux.
    Un homme aux yeux exorbités dit
    Le parquet était rouge
    Un autre raconte
    On nous a dit de regarder vers le haut, de ne pas regarder vers le bas. Je n'ai pas pu m'empêcher de voir partout les corps et le sang...
    L'horreur, en direct, en pleine vie, en plein ville comme on ne l'avait jamais vue, où comme on n'avait jamais voulu la voir en vrai, en vérité. Car cette horreur est chez NOUS. Cette horreur, tous les jours, on la voit mais avec d'autres yeux quand elle a lieu, là où c'est "normal", en Turquie, au Liban ou en Egypte, loin, si loin de notre petit monde en paix et de nos soucis d'ici.L'horreur, chez nous, en direct, en pleine gueule...Et les sentiments en besoin qui affluent, dictés par les chocs, en réaction, des larmes aux cris, colère et tristesse, peine et chagrin, ces femmes et ces hommes, ces innocents massacrés, nos soeurs, nos frères, nos enfants, nos voisins....Désolation et incompréhension et la raison qui murmure que c'est bien là ce qu'ils veulent. Ils...
    Et derrière ce Ils, naît une forme, une présence qui n'était pas en moi le matin de ce même jour, une présence qui grandit déjà à l'intérieur et que l'on veut combattre et que l'on veut aussi fuir.
     
    Une envie d'en vouloir à mort à cet ennemi invisible et secret qui semble prêt à surgir partout autour de nous, à n'importe quelle seconde, dans n'importe quel lieu, au milieu des rires et des fêtes, prêt dans un sourire fanatique à briser nos vies.
     
    Ce Ils qui nous rappellent à la triste réalité d'un monde en guerre où notre pays a sa part de sang, d'armes vendues et de profits.
    Et la haine qui sue par tous les pores de la peau de notre société malade, par flots boueux, sur les réseaux sociaux. La haine qui se nourrit de la haine.
    "En opposant la haine à la haine, on ne fait que la répandre, en surface comme en profondeur" Gandhi
     
    Retrouver le calme, le sens des choses et du temps à la mesure d'où l'on est, d'où nos mains et nos pieds sont posées. Se reprendre.
    Hier, enfouis comme en un lointain passé qui semble déjà à jamais perdu.
     
    Une nuit peuplée de fantômes et de décharges émotionnelles, de curiosité insomniaque et morbide de vouloir savoir le nombre de morts, la peur, qu'un proche ait été mêlé à ce bain de sang.
     
    Aujourd'hui, Jour en torpeur, tort, peur...
    Tordre le cou à la peur.
    Catherine, une amie conteuse, bonne dame au grand coeur m'envoie un texto, Allumons ce soir des bougies aux fenêtres en hommage aux victimes.
    Au loin, dans le ciel s'étirent lentement de hauts nuages, demain est déjà en chemin, en aube nouvelle. Accepter les larmes pour soulager nos peines.
    Le jour sourit enfin. J'y suis.  
     
    J'y serai.
    Il nous faut y continuer à semer d'autres graines, à mettre de la lumière sur le chemin, à vivre ensemble.
    Cette nuit, en veillée funéraire, des milliers de bougies accompagneront les âmes en voyage.
    Mon coeur est mon âme
    Ludovic"


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